La recolonisation du littoral par les herbiers de zostères est un objectif fort de la restauration de l’étang de Berre. En effet, ces plantes marines produisent en partie l’oxygène présent dans la lagune par la photosynthèse, et abritent aussi des poissons…
Ce projet de transplantation est mené par le GIPREB (Groupement d’intérêt public pour la réhabilitation de l’étang de Berre) avec l’expertise du consortium scientifique européen The Seagrass Consortium.
Aujourd’hui estimée à 40 hectares, la superficie des herbiers de zostères étaient de 8 000 hectares en 1916. L’objectif est d’atteindre 1 500 grâce à une recolonisation avec plus de diversité d’espèces (zostère naine, zostère marine et cymodocée). L’idée est d’aboutir à un écosystème résilient, capable de faire face aux conséquences du changement climatique.
Des opérations réalisées à Berre
Pendant cinq jours, 10 m² de zostères naines ont été prélevées par des plongeurs dans le bassin de délimonage de Saint Chamas puis transplantées à Berre l’étang, dans l’anse de Bouquet et l’étang du Batidou.
Ces boutures, une fois transplantées selon un schéma très précis, permettront de recouvrir une surface de près de 2 000 m².
Les équipes du GIPREB vont effectuer plusieurs suivis suite à cette transplantation : croissance des espèces transplantées, évolution de la population de poissons et suivi de l’érosion du trait de côté.
- En savoir plus sur le site du GIPREB.